À partir de 1939 on dépasse le niveau de production industrielle de 1929 : c’est le soutien aux Alliés européens, puis la mise en place d’une économie de guerre qui finissent de sortir l’économie américaine du marasme. En 1941, le taux de chômage redescend pour la première fois depuis 1930 en dessous des 10 %. C’est bien l’entrée en guerre des États-Unis et l’enrôlement des hommes dans l’armée qui permettent ce résultat.
Remettez dans l’ordre les éléments qui composent les différentes parties de la réponse.
Conclusion
Les tensions sociales sont fortes. Le document 2 nous en donne un aperçu. Le nom de « Hooverville » donné à ces campements est significatif du rejet et de la déception des Américains face à l’inaction du président Hoover et de son gouvernement. Les Bonus Army Marchers réclament une action du gouvernement en leur faveur. La photo montre le choix du site : devant le capitole.
Partie II
Mettre dans l’ordre
Le document 2 est une photographie d’auteur inconnu prise à Washington DC en juin 1932. On y voit des vétérans de la Première Guerre mondiale installés devant les habitations de fortunes qu’ils ont construites sur l’avenue qui mène au Capitole. Le gouvernement républicain de Hoover (1928-1932) mène une politique libérale inopérante qui suscite le rejet de la population.
Il s’agit là du siège du Congrès qui a voté la loi du « bonus ». C’est aussi le symbole du gouvernement fédéral. Les vétérans n’arborent pas moins de trois drapeaux américains, ce qui peut être interprété comme un signe de leur volonté de reconnaissance du sacrifice consenti pendant la Première Guerre mondiale. C’est aussi une manière d’interpeller l’État fédéral.
La dépression des années 1930 est créée par une crise brusque qui entraîne un désastre économique. Le document 1 fait clairement apparaître le choc de 1929. On observe que la production industrielle chute brutalement de moitié entre 1929 et 1932. Il s’agit ici des effets la crise financière ou « krach de Wall Street », du 24 octobre 1929 à la Bourse de New York. L’effondrement de la production touche d’abord les secteurs issus de la révolution industrielle (acier, automobile, biens de consommation).
Dans un premier temps nous verrons qu’il s’agit d’un désastre économique, mais aussi social, avec l’installation d’un chômage de masse et d’une pauvreté extrême. Enfin, nous étudierons ce que ces documents nous apprennent sur la remise en cause de l’État et de son rôle dans la société américaine.
La situation sociale aux États-Unis pousse l’État américain à proposer des solutions inédites à la crise. Le mécontentement social dont témoigne le document 2, et la réponse répressive qui lui est apportée, est une des causes du rejet des méthodes libérales de Hoover et de l’élection du démocrate Roosevelt en 1932.
Cela montre le faible montant des pensions allouées par l’État, et rappelle qu’il n’existe pas d’État providence aux États-Unis à l’époque.
Ce document statistique et cette photographie nous permettent d’étudier la situation économique et sociale aux États-Unis pendant la dépression des années 1930. Le document statistique établi à partir des données officielles du United States Bureau of the Census présente l’évolution de la production industrielle ainsi que celle du taux de chômage entre 1928, soit avant le krach boursier d’octobre 1929, et jusqu’à 1941, date de l’entrée en guerre des États-Unis.
Il met en place le New Deal en 1933. Le document 1 témoigne de ses effets : une reprise industrielle dès 1933, et une baisse du chômage dès 1934. Aux États-Unis, le Social Security Act de 1935 institue une allocation chômage gérée par les États et financée par un impôt fédéral. Elle relance la consommation. Le document 1 montre en effet que le chômage connaît une baisse significative entre 1935 et 1936.
Ces documents nous permettent d’appréhender l’ampleur de la précarité et de la pauvreté qui s’installe dans la société américaine. Le document 1 nous indique qu’en 1933, 25 % de la population active est au chômage.
Si la crise est brusque, la dépression qui s’installe est durable. La production industrielle commence à remonter en 1932 mais rechute en 1938 et ne retrouve son niveau de 1929 qu’en 1939, soit 10 ans après le krach. Quant au chômage, en 1941 il a retrouvé son niveau de 1929, mais toujours pas celui d’avant le krach car la crise économique a eu de graves conséquences sociales.
En effet, on compte 13 millions de chômeurs aux États-Unis. C’est surtout la destruction massive d’emplois ouvriers qui explique ces chiffres. De plus, il faut ajouter à cela un nombre mal connu car peu recensé, de travailleurs victimes du chômage partiel.
Présentation
des documents
Partie III
Le document 2 témoigne de l’extrême pauvreté d’une partie de la population.Les « Hoovervilles » se développent.
Partie I
La dépression économique et ses conséquences sociales entraînent une remise en cause de l’État et de son rôle.
La photographie montre ces bidonvilles faits de matériaux de récupération, et laisse entrevoir la poussière, l’insalubrité, et le désœuvrement de la population qui l’habite. Même les vétérans sont à la rue, alors même qu’ils sont pensionnés, et donc mieux lotis que beaucoup d’autres.
Cependant on observe aussi dans le document 1 les limites de la politique keynésienne de Roosevelt car la production industrielle connaît une rechute en 1938 et le chômage repart à la hausse. Le graphique nous permet enfin de corréler l’accélération de la reprise et les débuts de la Seconde Guerre mondiale.
Ces deux documents nous permettent donc d’appréhender à la fois l’ampleur de la crise économique qui sévit aux États-Unis dans les années 1930, mais aussi ses conséquences sociales profondes et durables.
Ce document statistique et cette photographie nous permettent d’étudier la situation économique et sociale aux États-Unis pendant la dépression des années 1930. Le document statistique établi à partir des données officielles du United States Bureau of the Census présente l’évolution de la production industrielle ainsi que celle du taux de chômage entre 1928, soit avant le krach boursier d’octobre 1929, et jusqu’à 1941, date de l’entrée en guerre des États-Unis.
Le document 2 est une photographie d’auteur inconnu prise à Washington DC en juin 1932. On y voit des vétérans de la Première Guerre mondiale installés devant les habitations de fortunes qu’ils ont construites sur l’avenue qui mène au Capitole. Le gouvernement républicain de Hoover (1928-1932) mène une politique libérale inopérante qui suscite le rejet de la population
Dans un premier temps nous verrons qu’il s’agit d’un désastre économique, mais aussi social, avec l’installation d’un chômage de masse et d’une pauvreté extrême. Enfin, nous étudierons ce que ces documents nous apprennent sur la remise en cause de l’État et de son rôle dans la société américaine.
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Ce document statistique et cette photographie nous permettent d’étudier la situation économique et sociale aux États-Unis pendant la dépression des années 1930. Le document statistique établi à partir des données officielles du United States Bureau of the Census présente l’évolution de la production industrielle ainsi que celle du taux de chômage entre 1928, soit avant le krach boursier d’octobre 1929, et jusqu’à 1941, date de l’entrée en guerre des États-Unis.
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Le document 2 est une photographie d’auteur inconnu prise à Washington DC en juin 1932. On y voit des vétérans de la Première Guerre mondiale installés devant les habitations de fortunes qu’ils ont construites sur l’avenue qui mène au Capitole. Le gouvernement républicain de Hoover (1928-1932) mène une politique libérale inopérante qui suscite le rejet de la population.
Présentation des documents
Dans un premier temps nous verrons qu’il s’agit d’un désastre économique, mais aussi social, avec l’installation d’un chômage de masse et d’une pauvreté extrême. Enfin, nous étudierons ce que ces documents nous apprennent sur la remise en cause de l’État et de son rôle dans la société américaine.
Ce document statistique et cette photographie nous permettent d’étudier la situation économique et sociale aux États-Unis pendant la dépression des années 1930. Le document statistique établi à partir des données officielles du United States Bureau of the Census présente l’évolution de la production industrielle ainsi que celle du taux de chômage entre 1928, soit avant le krach boursier d’octobre 1929, et jusqu’à 1941, date de l’entrée en guerre des États-Unis.
Le document 2 est une photographie d’auteur inconnu prise à Washington DC en juin 1932. On y voit des vétérans de la Première Guerre mondiale installés devant les habitations de fortunes qu’ils ont construites sur l’avenue qui mène au Capitole. Le gouvernement républicain de Hoover (1928-1932) mène une politique libérale inopérante qui suscite le rejet de la population
Dans un premier temps nous verrons qu’il s’agit d’un désastre économique, mais aussi social, avec l’installation d’un chômage de masse et d’une pauvreté extrême. Enfin, nous étudierons ce que ces documents nous apprennent sur la remise en cause de l’État et de son rôle dans la société américaine.
Si la crise est brusque, la dépression qui s’installe est durable. La production industrielle commence à remonter en 1932 mais rechute en 1938 et ne retrouve son niveau de 1929 qu’en 1939, soit 10 ans après le krach. Quant au chômage, en 1941 il a retrouvé son niveau de 1929, mais toujours pas celui d’avant le krach car la crise économique a eu de graves conséquences sociales.
La dépression des années 1930 est créée par une crise brusque qui entraîne un désastre économique. Le document 1 fait clairement apparaître le choc de 1929. On observe que la production industrielle chute brutalement de moitié entre 1929 et 1932. Il s’agit ici des effets la crise financière ou « krach de Wall Street », du 24 octobre 1929 à la Bourse de New York. L’effondrement de la production touche d’abord les secteurs issus de la révolution industrielle (acier, automobile, biens de consommation).
La dépression des années 1930 est créée par une crise brusque qui entraîne un désastre économique. Le document 1 fait clairement apparaître le choc de 1929. On observe que la production industrielle chute brutalement de moitié entre 1929 et 1932. Il s’agit ici des effets la crise financière ou « krach de Wall Street », du 24 octobre 1929 à la Bourse de New York. L’effondrement de la production touche d’abord les secteurs issus de la révolution industrielle (acier, automobile, biens de consommation).
Si la crise est brusque, la dépression qui s’installe est durable. La production industrielle commence à remonter en 1932 mais rechute en 1938 et ne retrouve son niveau de 1929 qu’en 1939, soit 10 ans après le krach. Quant au chômage, en 1941 il a retrouvé son niveau de 1929, mais toujours pas celui d’avant le krach car la crise économique a eu de graves conséquences sociales.
Le document 2 témoigne de l’extrême pauvreté d’une partie de la population. Les « Hoovervilles » se développent.
Ces documents nous permettent d’appréhender l’ampleur de la précarité et de la pauvreté qui s’installe dans la société américaine. Le document 1 nous indique qu’en 1933, 25 % de la population active est au chômage.
En effet, on compte 13 millions de chômeurs aux États-Unis. C’est surtout la destruction massive d’emplois ouvriers qui explique ces chiffres. De plus, il faut ajouter à cela un nombre mal connu car peu recensé, de travailleurs victimes du chômage partiel.
Le document 2 témoigne de l’extrême pauvreté d’une partie de la population. Les « Hoovervilles » se développent.
La photographie montre ces bidonvilles faits de matériaux de récupération, et laisse entrevoir la poussière, l’insalubrité, et le désœuvrement de la population qui l’habite. Même les vétérans sont à la rue, alors même qu’ils sont pensionnés, et donc mieux lotis que beaucoup d’autres.
Cela montre le faible montant des pensions allouées par l’État, et rappelle qu’il n’existe pas d’État providence aux États-Unis à l’époque.
Cela montre le faible montant des pensions allouées par l’État, et rappelle qu’il n’existe pas d’État providence aux États-Unis à l’époque.
En effet, on compte 13 millions de chômeurs aux États-Unis. C’est surtout la destruction massive d’emplois ouvriers qui explique ces chiffres. De plus, il faut ajouter à cela un nombre mal connu car peu recensé, de travailleurs victimes du chômage partiel.
Ces documents nous permettent d’appréhender l’ampleur de la précarité et de la pauvreté qui s’installe dans la société américaine. Le document 1 nous indique qu’en 1933, 25 % de la population active est au chômage.
La photographie montre ces bidonvilles faits de matériaux de récupération, et laisse entrevoir la poussière, l’insalubrité, et le désœuvrement de la population qui l’habite. Même les vétérans sont à la rue, alors même qu’ils sont pensionnés, et donc mieux lotis que beaucoup d’autres.
La dépression des années 1930 est créée par une crise brusque qui entraîne un désastre économique. Le document 1 fait clairement apparaître le choc de 1929. On observe que la production industrielle chute brutalement de moitié entre 1929 et 1932. Il s’agit ici des effets la crise financière ou « krach de Wall Street », du 24 octobre 1929 à la Bourse de New York. L’effondrement de la production touche d’abord les secteurs issus de la révolution industrielle (acier, automobile, biens de consommation).
Si la crise est brusque, la dépression qui s’installe est durable. La production industrielle commence à remonter en 1932 mais rechute en 1938 et ne retrouve son niveau de 1929 qu’en 1939, soit 10 ans après le krach. Quant au chômage, en 1941 il a retrouvé son niveau de 1929, mais toujours pas celui d’avant le krach car la crise économique a eu de graves conséquences sociales.
La situation sociale aux États-Unis pousse l’État américain à proposer des solutions inédites à la crise. Le mécontentement social dont témoigne le document 2, et la réponse répressive qui lui est apportée, est une des causes du rejet des méthodes libérales de Hoover et de l’élection du démocrate Roosevelt en 1932.
Les tensions sociales sont fortes. Le document 2 nous en donne un aperçu. Le nom de « Hooverville » donné à ces campements est significatif du rejet et de la déception des Américains face à l’inaction du président Hoover et de son gouvernement. Les Bonus Army Marchers réclament une action du gouvernement en leur faveur. La photo montre le choix du site : devant le capitole.
Il met en place le New Deal en 1933. Le document 1 témoigne de ses effets : une reprise industrielle dès 1933, et une baisse du chômage dès 1934. Aux États-Unis, le Social Security Act de 1935 institue une allocation chômage gérée par les États et financée par un impôt fédéral. Elle relance la consommation. Le document 1 montre en effet que le chômage connaît une baisse significative entre 1935 et 1936.
La dépression économique et ses conséquences sociales entraînent une remise en cause de l’État et de son rôle.
Les tensions sociales sont fortes. Le document 2 nous en donne un aperçu. Le nom de « Hooverville » donné à ces campements est significatif du rejet et de la déception des Américains face à l’inaction du président Hoover et de son gouvernement. Les Bonus Army Marchers réclament une action du gouvernement en leur faveur. La photo montre le choix du site : devant le capitole.
Il s’agit là du siège du Congrès qui a voté la loi du « bonus ». C’est aussi le symbole du gouvernement fédéral. Les vétérans n’arborent pas moins de trois drapeaux américains, ce qui peut être interprété comme un signe de leur volonté de reconnaissance du sacrifice consenti pendant la Première Guerre mondiale. C’est aussi une manière d’interpeller l’État fédéral.
La situation sociale aux États-Unis pousse l’État américain à proposer des solutions inédites à la crise. Le mécontentement social dont témoigne le document 2, et la réponse répressive qui lui est apportée, est une des causes du rejet des méthodes libérales de Hoover et de l’élection du démocrate Roosevelt en 1932.
Il met en place le New Deal en 1933. Le document 1 témoigne de ses effets : une reprise industrielle dès 1933, et une baisse du chômage dès 1934. Aux États-Unis, le Social Security Act de 1935 institue une allocation chômage gérée par les États et financée par un impôt fédéral. Elle relance la consommation. Le document 1 montre en effet que le chômage connaît une baisse significative entre 1935 et 1936.
Cependant on observe aussi dans le document 1 les limites de la politique keynésienne de Roosevelt car la production industrielle connaît une rechute en 1938 et le chômage repart à la hausse. Le graphique nous permet enfin de corréler l’accélération de la reprise et les débuts de la Seconde Guerre mondiale.
À partir de 1939 on dépasse le niveau de production industrielle de 1929 : c’est le soutien aux Alliés européens, puis la mise en place d’une économie de guerre qui finissent de sortir l’économie américaine du marasme. En 1941, le taux de chômage redescend pour la première fois depuis 1930 en dessous des 10 %. C’est bien l’entrée en guerre des États-Unis et l’enrôlement des hommes dans l’armée qui permettent ce résultat.
Cependant on observe aussi dans le document 1 les limites de la politique keynésienne de Roosevelt car la production industrielle connaît une rechute en 1938 et le chômage repart à la hausse. Le graphique nous permet enfin de corréler l’accélération de la reprise et les débuts de la Seconde Guerre mondiale.
La dépression économique et ses conséquences sociales entraînent une remise en cause de l’État et de son rôle.
À partir de 1939 on dépasse le niveau de production industrielle de 1929 : c’est le soutien aux Alliés européens, puis la mise en place d’une économie de guerre qui finissent de sortir l’économie américaine du marasme. En 1941, le taux de chômage redescend pour la première fois depuis 1930 en dessous des 10 %. C’est bien l’entrée en guerre des États-Unis et l’enrôlement des hommes dans l’armée qui permettent ce résultat.
Il s’agit là du siège du Congrès qui a voté la loi du « bonus ». C’est aussi le symbole du gouvernement fédéral. Les vétérans n’arborent pas moins de trois drapeaux américains, ce qui peut être interprété comme un signe de leur volonté de reconnaissance du sacrifice consenti pendant la Première Guerre mondiale. C’est aussi une manière d’interpeller l’État fédéral.
Ces documents nous permettent d’appréhender l’ampleur de la précarité et de la pauvreté qui s’installe dans la société américaine. Le document 1 nous indique qu’en 1933, 25 % de la population active est au chômage.
En effet, on compte 13 millions de chômeurs aux États-Unis. C’est surtout la destruction massive d’emplois ouvriers qui explique ces chiffres. De plus, il faut ajouter à cela un nombre mal connu car peu recensé, de travailleurs victimes du chômage partiel.
Le document 2 témoigne de l’extrême pauvreté d’une partie de la population.
Les « Hoovervilles » se développent.
La photographie montre ces bidonvilles faits de matériaux de récupération, et laisse entrevoir la poussière, l’insalubrité, et le désœuvrement de la population qui l’habite. Même les vétérans sont à la rue, alors même qu’ils sont pensionnés, et donc mieux lotis que beaucoup d’autres.
Cela montre le faible montant des pensions allouées par l’État, et rappelle qu’il n’existe pas d’État providence aux États-Unis à l’époque.
La dépression économique et ses conséquences sociales entraînent une remise en cause de l’État et de son rôle. Les tensions sociales sont fortes.
Le document 2 nous en donne un aperçu. Le nom de « Hooverville » donné à ces campements est significatif du rejet et de la déception des Américains face à l’inaction du président Hoover et de son gouvernement. Les Bonus Army Marchers réclament une action du gouvernement en leur faveur. La photo montre le choix du site : devant le capitole.
Il s’agit là du siège du Congrès qui a voté la loi du « bonus ». C’est aussi le symbole du gouvernement fédéral. Les vétérans n’arborent pas moins de trois drapeaux américains, ce qui peut être interprété comme un signe de leur volonté de reconnaissance du sacrifice consenti pendant la Première Guerre mondiale. C’est aussi une manière d’interpeller l’État fédéral.
La situation sociale aux États-Unis pousse l’État américain à proposer des solutions inédites à la crise. Le mécontentement social dont témoigne le document 2, et la réponse répressive qui lui est apportée, est une des causes du rejet des méthodes libérales de Hoover et de l’élection du démocrate Roosevelt en 1932. Il met en place le New Deal en 1933.
Le document 1 témoigne de ses effets : une reprise industrielle dès 1933, et une baisse du chômage dès 1934. Aux États-Unis, le Social Security Act de 1935 institue une allocation chômage gérée par les États et financée par un impôt fédéral. Elle relance la consommation. Le document 1 montre en effet que le chômage connaît une baisse significative entre 1935 et 1936.
Cependant on observe aussi dans le document 1 les limites de la politique keynésienne de Roosevelt car la production industrielle connaît une rechute en 1938 et le chômage repart à la hausse. Le graphique nous permet enfin de corréler l’accélération de la reprise et les débuts de la Seconde Guerre mondiale.
À partir de 1939 on dépasse le niveau de production industrielle de 1929 : c’est le soutien aux Alliés européens, puis la mise en place d’une économie de guerre qui finissent de sortir l’économie américaine du marasme. En 1941, le taux de chômage redescend pour la première fois depuis 1930 en dessous des 10 %. C’est bien l’entrée en guerre des États-Unis et l’enrôlement des hommes dans l’armée qui permettent ce résultat.
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