Les destructions matérielles sont elles aussi inégalées. De nombreuses exploitations agricoles sont détruites ou endommagées : il faut des années pour reconstituer les cheptels décimés. Les installations urbaines, portuaires et les axes de communication ont été la proie de nombreux bombardements.
Les pays d’Europe sont aussi largement présents parmi les pays fondateurs de l’ONU en juin 1945. Ils sont surtout largement représentés parmi les membres permanents du Conseil de sécurité. La vieille Europe conserve ainsi un poids important malgré son affaiblissement indéniable dans le nouvel ordre mondial qui voit le jour.
Le nombre de victimes du conflit est très supérieur à celui de la Première Guerre mondiale. Il s’élève à près de 43 millions pour le seul continent européen, et la plus grande majorité sont des civils. L’URSS et l’Europe centrale sont particulièrement touchées, la Pologne ayant par exemple perdu 18 % de sa population et la presque totalité de sa communauté juive.
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Cette rupture irréversible de l’Europe en deux et le refus de chaque camp de céder face à la pression de l’autre se matérialisent avec la crise de Berlin de 1948-1949. Staline, qui revendique la totalité de la ville de Berlin située au cœur de la zone soviétique organise un blocus qui dure onze mois.
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Introduction
Partie I
Partie III
Mettre dans l’ordre
L’Europe devient alors le premier terrain d’affrontement entre les deux Grands. Pour mettre en œuvre l’endiguement que le président américain H. Truman a théorisé en mars 1947, les États-Unis lancent un plan financier d’aide à la reconstruction européenne, le plan Marshall.
b
La crise accélère la séparation de l’Europe en deux États, la RDA et la RFA, ce qui confirme la scission de l’Europe.
Ces procès posent les fondements d’un droit pénal international et créent un nouveau chef d’inculpation, le « crime contre l’humanité ». À la conférence de Potsdam, les vainqueurs s’entendent sur le sort de l’Allemagne qui est dénazifiée, occupée et divisée.
c
b
En à peine quelques mois, dans un contexte de reconstruction difficile, l’Europe libérée de l’oppression nazie se trouve divisée en deux sphères d’influence.
Les pays d’Europe libérés par l’Armée rouge deviennent des démocraties populaires communistes alors que les pays d’Europe de l’Ouest libérés par les Anglo-saxons bénéficient du plan Marshall et voient triompher le capitalisme.
Pendant six années, l’Europe est un des principaux champs de bataille d’une guerre d’anéantissement. Quelles sont pour le continent les conséquences de ce long conflit ?
a
Ainsi, en Allemagne 70 % des immeubles de la Ruhr ont été rasés. 45 villes allemandes ont été détruites à plus de 50 %. Le potentiel industriel a été gravement touché : la production industrielle a diminué de 50 % en Europe avec des situations extrêmes en Pologne où les trois quarts du potentiel industriel sont détruits.
Dans un premier temps, nous verrons que le continent est dévasté par la guerre. Puis nous étudierons l’espoir d’un nouvel ordre mondial que la fin du conflit suscite. Enfin, nous analyserons comment le continent devient un enjeu de rivalité entre les États-Unis et l’URSS à peine la guerre terminée.
Conclusion
La guerre d’anéantissement a provoqué un traumatisme moral indicible aux Européens. La Première Guerre Mondiale avait déjà démontré que la science et la technique peuvent être mises au service de la tuerie de masse, mais avec la Seconde Guerre mondiale on atteint les sommets de l’horreur par une entreprise de destruction systématique de l’homme, dont les camps d’extermination mis en place par l’Allemagne nazie sont le summum. L’opinion publique découvre au printemps 1945 l’horreur de ces camps. Le retour des survivants qui se fait alors que les pays fêtent la fin du conflit, marque profondément les esprits.
En 1945 en Allemagne par exemple, la cigarette américaine finit par servir parfois de moyens de paiement. Les pays en guerre ont dû s’endetter considérablement pour faire face à leurs dépenses. Bien que vainqueur du conflit le Royaume-Uni soit le pays dont la dette publique est la plus élevée : 3,5 milliards de livres sterling principalement dus aux États-Unis.
Il faut pour cela juger l’Allemagne nazie.
Du 22 novembre 1945 au 1er octobre 1946,
21 hauts responsables nazis et 6 organisations
du IIIe Reich sont traduits en justice à Nuremberg. Ce long procès, entièrement médiatisé, respecte scrupuleusement les droits de la défense et s’appuie sur des milliers de preuves et
témoignages comme pièces à conviction.
Il s’agit avant tout d’aider à la reconstruction économique de l’Europe ruinée par la guerre afin d’éviter la progression du communisme. Seuls 16 pays d’Europe occidentale l’acceptent. L’URSS la refuse catégoriquement en la dénonçant comme une volonté d’impérialisme américain et oblige les pays de sa sphère d’influence à la refuser, alors même que certains, comme la Tchécoslovaquie, avaient manifesté le souhait d’en bénéficier.
Remettez dans l’ordre les éléments qui composent les différentes parties de la réponse.
Cependant, très vite les espoirs de paix et d’extension des libertés sont menacés par les rivalités idéologiques entre les deux grandes puissances qui étaient jusque-là alliées.
Dernière conséquence de la fin du conflit, l’Europe se retrouve au cœur des enjeux de rivalité entre les deux puissances victorieuses.
Partie II
Le coût financier de la guerre est aussi très lourd : il a fallu financer l’effort militaire et supporter pour les pays occupés les lourdes ponctions effectuées par le régime nazi. L’inflation est telle que dans plusieurs pays la monnaie n’a presque plus de valeur.
D’autre part plusieurs démocraties libérales européennes posent les principes de l’État-providence et adoptent les théories keynésiennes. Ainsi, en France, la Sécurité sociale est créée en 1945 et des secteurs clés de l’économie sont nationalisés. C’est aussi le cas au Royaume-Uni (création de la NHS et nombreuses nationalisations).
Très vite, s’impose aux puissances victorieuses la nécessité de ne pas laisser ces crimes impunis afin de reconstruire une Europe sur des bases saines.
Au lendemain de la guerre, l’Europe a l’espoir de rebâtir un nouvel ordre mondial fondé sur la démocratie, la justice et la paix.
Ce bilan particulièrement lourd s’explique par la nature de la guerre dans laquelle le front disparaît alors que les civils font l’objet de bombardements stratégiques, sur les villes, et subissent des pillages et des violences physiques, surtout au moment de l’avancée ou du repli des armées. Le génocide commis à l’encontre des juifs et les Tsiganes d’Europe, ainsi que la persécution d’autres groupes comme les handicapés mentaux ou les homosexuels est un élément inédit de cette guerre marquée par la monstruosité de l’idéologie nazie.
Staline souhaite mettre à profit le prestige de l’Armée Rouge qui a libéré l’Europe de l’Est pour y créer une sphère d’influence. Il impose des gouvernements communistes par des pressions, des élections truquées, voire la force. C’est le cas lors du coup de Prague de février 1948. Ceci va à l’encontre des accords de Yalta qui prévoyaient des élections libres. Dès 1945, Churchill utilise l’expression de « rideau de fer » pour désigner la coupure que provoque en Europe la mainmise soviétique sur les pays de l’Est.
b
Dans un premier temps, nous verrons que le continent est dévasté par la guerre. Puis nous étudierons l’espoir d’un nouvel ordre mondial que la fin du conflit suscite. Enfin, nous analyserons comment le continent devient un enjeu de rivalité entre les États-Unis et l’URSS à peine la guerre terminée.
Pendant six années, l’Europe est un des principaux champs de bataille d’une guerre d’anéantissement. Quelles sont pour le continent les conséquences de ce long
conflit ?
Pendant six années, l’Europe est un des principaux champs de bataille d’une guerre d’anéantissement. Quelles sont pour le continent les conséquences de ce long conflit ?
Pendant six années, l’Europe est un des principaux champs de bataille d’une guerre d’anéantissement. Quelles sont pour le continent les conséquences de ce long conflit ?
Dans un premier temps, nous verrons que le continent est dévasté par la guerre. Puis nous étudierons l’espoir d’un nouvel ordre mondial que la fin du conflit suscite. Enfin, nous analyserons comment le continent devient un enjeu de rivalité entre les États-Unis et l’URSS à peine la guerre terminée.
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Pendant six années, l’Europe est un des principaux champs de bataille d’une guerre d’anéantissement. Quelles sont pour le continent les conséquences de ce long conflit ?
Dans un premier temps, nous verrons que le continent est dévasté par la guerre. Puis nous étudierons l’espoir d’un nouvel ordre mondial que la fin du conflit suscite. Enfin, nous analyserons comment le continent devient un enjeu de rivalité entre les États-Unis et l’URSS à peine la guerre terminée.
Le nombre de victimes du conflit est très supérieur à celui de la Première Guerre mondiale. Il s’élève à près de 43 millions pour le seul continent européen, et la plus grande majorité sont des civils. L’URSS et l’Europe centrale sont particulièrement touchées, la Pologne ayant par exemple perdu 18 % de sa population et la presque totalité de sa communauté juive.
Ce bilan particulièrement lourd s’explique par la nature de la guerre dans laquelle le front disparaît alors que les civils font l’objet de bombardements stratégiques, sur les villes, et subissent des pillages et des violences physiques, surtout au moment de l’avancée ou du repli des armées. Le génocide commis à l’encontre des juifs et les Tsiganes d’Europe, ainsi que la persécution d’autres groupes comme les handicapés mentaux ou les homosexuels est un élément inédit de cette guerre marquée par la monstruosité de l’idéologie nazie.
Les destructions matérielles sont elles aussi inégalées. De nombreuses exploitations agricoles sont détruites ou endommagées : il faut des années pour reconstituer les cheptels décimés. Les installations urbaines, portuaires et les axes de communication ont été la proie de nombreux bombardements.
Ainsi, en Allemagne 70 % des immeubles de la Ruhr ont été rasés. 45 villes allemandes ont été détruites à plus de 50 %. Le potentiel industriel a été gravement touché : la production industrielle a diminué de 50 % en Europe avec des situations extrêmes en Pologne où les trois quarts du potentiel industriel sont détruits.
Les destructions matérielles sont elles aussi inégalées. De nombreuses exploitations agricoles sont détruites ou endommagées : il faut des années pour reconstituer les cheptels décimés. Les installations urbaines, portuaires et les axes de communication ont été la proie de nombreux bombardements.
Ainsi, en Allemagne 70 % des immeubles de la Ruhr ont été rasés. 45 villes allemandes ont été détruites à plus de 50 %. Le potentiel industriel a été gravement touché : la production industrielle a diminué de 50 % en Europe avec des situations extrêmes en Pologne où les trois quarts du potentiel industriel sont détruits.
Le nombre de victimes du conflit est très supérieur à celui de la Première Guerre mondiale. Il s’élève à près de 43 millions pour le seul continent européen, et la plus grande majorité sont des civils. L’URSS et l’Europe centrale sont particulièrement touchées, la Pologne ayant par exemple perdu 18 % de sa population et la presque totalité de sa communauté juive.
Ce bilan particulièrement lourd s’explique par la nature de la guerre dans laquelle le front disparaît alors que les civils font l’objet de bombardements stratégiques, sur les villes, et subissent des pillages et des violences physiques, surtout au moment de l’avancée ou du repli des armées. Le génocide commis à l’encontre des juifs et les Tsiganes d’Europe, ainsi que la persécution d’autres groupes comme les handicapés mentaux ou les homosexuels est un élément inédit de cette guerre marquée par la monstruosité de l’idéologie nazie.
Au lendemain de la guerre, l’Europe a l’espoir de rebâtir un nouvel ordre mondial fondé sur la démocratie, la justice et la paix.
Dans les deux pays, les régimes se disent révolutionnaires : ils souhaitent faire table rase du passé et créer une société fondée sur de nouvelles valeurs. Pour ce faire, la population est rigoureusement encadrée à tous les âges de la vie. La jeunesse est au centre des politiques totalitaires, car les enfants sont plus influençables que les adultes. L’adhésion à une organisation de jeunesse, où l’on apprend l’idéologie officielle et où l’on reçoit un entraînement sportif et militaire, devient obligatoire.
Au lendemain de la guerre, l’Europe a l’espoir de rebâtir un nouvel ordre mondial fondé sur la démocratie, la justice et la paix.
Il faut pour cela juger l’Allemagne nazie. Du 22 novembre 1945 au 1er octobre 1946, 21 hauts responsables nazis et 6 organisations du IIIe Reich sont traduits en justice à Nuremberg. Ce long procès, entièrement médiatisé, respecte scrupuleusement les droits de la défense et s’appuie sur des milliers de preuves et témoignages comme pièces à conviction.
Ces procès posent les fondements d’un droit pénal international et créent un nouveau chef d’inculpation, le « crime contre l’humanité ». À la conférence de Potsdam, les vainqueurs s’entendent sur le sort de l’Allemagne qui est dénazifiée, occupée et divisée.
Il faut pour cela juger l’Allemagne nazie. Du 22 novembre 1945 au 1er octobre 1946, 21 hauts responsables nazis et 6 organisations du IIIe Reich sont traduits en justice à Nuremberg. Ce long procès, entièrement médiatisé, respecte scrupuleusement les droits de la défense et s’appuie sur des milliers de preuves et témoignages comme pièces à conviction.
Il faut pour cela juger l’Allemagne nazie. Du 22 novembre 1945 au 1er octobre 1946, 21 hauts responsables nazis et 6 organisations du IIIe Reich sont traduits en justice à Nuremberg. Ce long procès, entièrement médiatisé, respecte scrupuleusement les droits de la défense et s’appuie sur des milliers de preuves et témoignages comme pièces à conviction.
Au lendemain de la guerre, l’Europe a l’espoir de rebâtir un nouvel ordre mondial fondé sur la démocratie, la justice et la paix.
Le nombre de victimes du conflit est très supérieur à celui de la Première Guerre mondiale. Il s’élève à près de 43 millions pour le seul continent européen, et la plus grande majorité sont des civils. L’URSS et l’Europe centrale sont particulièrement touchées, la Pologne ayant par exemple perdu 18 % de sa population et la presque totalité de sa communauté juive.
Ce bilan particulièrement lourd s’explique par la nature de la guerre dans laquelle le front disparaît alors que les civils font l’objet de bombardements stratégiques, sur les villes, et subissent des pillages et des violences physiques, surtout au moment de l’avancée ou du repli des armées. Le génocide commis à l’encontre des juifs et les Tsiganes d’Europe, ainsi que la persécution d’autres groupes comme les handicapés mentaux ou les homosexuels est un élément inédit de cette guerre marquée par la monstruosité de l’idéologie nazie.
Les destructions matérielles sont elles aussi inégalées. De nombreuses exploitations agricoles sont détruites ou endommagées : il faut des années pour reconstituer les cheptels décimés. Les installations urbaines, portuaires et les axes de communication ont été la proie de nombreux bombardements.
Ainsi, en Allemagne 70 % des immeubles de la Ruhr ont été rasés. 45 villes allemandes ont été détruites à plus de 50 %. Le potentiel industriel a été gravement touché : la production industrielle a diminué de 50 % en Europe avec des situations extrêmes en Pologne où les trois quarts du potentiel industriel sont détruits.
Le coût financier de la guerre est aussi très lourd : il a fallu financer l’effort militaire et supporter pour les pays occupés les lourdes ponctions effectuées par le régime nazi. L’inflation est telle que dans plusieurs pays la monnaie n’a presque plus de valeur.
En 1945 en Allemagne par exemple, la cigarette américaine finit par servir parfois de moyens de paiement. Les pays en guerre ont dû s’endetter considérablement pour faire face à leurs dépenses. Bien que vainqueur du conflit le Royaume-Uni soit le pays dont la dette publique est la plus élevée :
3,5 milliards de livres sterling principalement dus aux États-Unis.
La guerre d’anéantissement a provoqué un traumatisme moral indicible aux Européens. La Première Guerre Mondiale avait déjà démontré que la science et la technique peuvent être mises au service de la tuerie de masse, mais avec la Seconde Guerre mondiale on atteint les sommets de l’horreur par une entreprise de destruction systématique de l’homme, dont les camps d’extermination mis en place par l’Allemagne nazie sont le summum. L’opinion publique découvre au printemps 1945 l’horreur de ces camps. Le retour des survivants qui se fait alors que les pays fêtent la fin du conflit, marque profondément les esprits.
Très vite, s’impose aux puissances victorieuses la nécessité de ne pas laisser ces crimes impunis afin de reconstruire une Europe sur des bases saines.
Dernière conséquence de la fin du conflit, l’Europe se retrouve au cœur des enjeux de rivalité entre les deux puissances victorieuses.
Staline souhaite mettre à profit le prestige de l’Armée Rouge qui a libéré l’Europe de l’Est pour y créer une sphère d’influence. Il impose des gouvernements communistes par des pressions, des élections truquées, voire la force. C’est le cas lors du coup de Prague de février 1948. Ceci va à l’encontre des accords de Yalta qui prévoyaient des élections libres. Dès 1945, Churchill utilise l’expression de « rideau de fer » pour désigner la coupure que provoque en Europe la mainmise soviétique sur les pays de l’Est.
Dernière conséquence de la fin du conflit, l’Europe se retrouve au cœur des enjeux de rivalité entre les deux puissances victorieuses.
Staline souhaite mettre à profit le prestige de l’Armée Rouge qui a libéré l’Europe de l’Est pour y créer une sphère d’influence. Il impose des gouvernements communistes par des pressions, des élections truquées, voire la force. C’est le cas lors du coup de Prague de février 1948. Ceci va à l’encontre des accords de Yalta qui prévoyaient des élections libres. Dès 1945, Churchill utilise l’expression de « rideau de fer » pour désigner la coupure que provoque en Europe la mainmise soviétique sur les pays de l’Est.
Au lendemain de la guerre, l’Europe a l’espoir de rebâtir un nouvel ordre mondial fondé sur la démocratie, la justice et la paix.
Il faut pour cela juger l’Allemagne nazie.
Du 22 novembre 1945 au 1er octobre 1946, 21 hauts responsables nazis et 6 organisations du IIIe Reich sont traduits en justice à Nuremberg. Ce long procès, entièrement médiatisé, respecte scrupuleusement les droits de la défense et s’appuie sur des milliers de preuves et témoignages comme pièces à conviction.
Ces procès posent les fondements d’un droit pénal international et créent un nouveau chef d’inculpation, le « crime contre l’humanité ». À la conférence de Potsdam, les vainqueurs s’entendent sur le sort de l’Allemagne qui est dénazifiée, occupée et divisée.
Les pays d’Europe sont aussi largement présents parmi les pays fondateurs de l’ONU en juin 1945. Ils sont surtout largement représentés parmi les membres permanents du Conseil de sécurité. La vieille Europe conserve ainsi un poids important malgré son affaiblissement indéniable dans le nouvel ordre mondial qui voit le jour.
D’autre part plusieurs démocraties libérales européennes posent les principes de l’État-providence et adoptent les théories keynésiennes. Ainsi, en France, la Sécurité sociale est créée en 1945 et des secteurs clés de l’économie sont nationalisés. C’est aussi le cas au Royaume-Uni (création de la NHS et nombreuses nationalisations).
Cependant, très vite les espoirs de paix et d’extension des libertés sont menacés par les rivalités idéologiques entre les deux grandes puissances qui étaient jusque-là alliées.
RECOMMENCER
Dernière conséquence de la fin du conflit, l’Europe se retrouve au cœur des enjeux de rivalité entre les deux puissances victorieuses.
Staline souhaite mettre à profit le prestige de l’Armée Rouge qui a libéré l’Europe de l’Est pour y créer une sphère d’influence. Il impose des gouvernements communistes par des pressions, des élections truquées, voire la force. C’est le cas lors du coup de Prague de février 1948. Ceci va à l’encontre des accords de Yalta qui prévoyaient des élections libres. Dès 1945, Churchill utilise l’expression de « rideau de fer » pour désigner la coupure que provoque en Europe la mainmise soviétique sur les pays de l’Est.
L’Europe devient alors le premier terrain d’affrontement entre les deux Grands. Pour mettre en œuvre l’endiguement que le président américain H. Truman a théorisé en mars 1947, les États-Unis lancent un plan financier d’aide à la reconstruction européenne, le plan Marshall.
Il s’agit avant tout d’aider à la reconstruction économique de l’Europe ruinée par la guerre afin d’éviter la progression du communisme. Seuls 16 pays d’Europe occidentale l’acceptent. L’URSS la refuse catégoriquement en la dénonçant comme une volonté d’impérialisme américain et oblige les pays de sa sphère d’influence à la refuser, alors même que certains, comme la Tchécoslovaquie, avaient manifesté le souhait d’en bénéficier.
Cette rupture irréversible de l’Europe en deux et le refus de chaque camp de céder face à la pression de l’autre se matérialisent avec la crise de Berlin de 1948-1949. Staline, qui revendique la totalité de la ville de Berlin située au cœur de la zone soviétique organise un blocus qui dure onze mois.
La crise accélère la séparation de l’Europe en deux États, la RDA et la RFA, ce qui confirme la scission de l’Europe.
Au lendemain de la guerre, l’Europe a l’espoir de rebâtir un nouvel ordre mondial fondé sur la démocratie, la justice et la paix. Il faut pour cela juger l’Allemagne nazie. Du 22 novembre 1945 au 1er octobre 1946, 21 hauts responsables nazis et 6 organisations du IIIe Reich sont traduits en justice à Nuremberg. Ce long procès, entièrement médiatisé, respecte scrupuleusement les droits de la défense et s’appuie sur des milliers de preuves et témoignages comme pièces à conviction.
Ces procès posent les fondements d’un droit pénal international et créent un nouveau chef d’inculpation, le « crime contre l’humanité ». À la conférence de Potsdam, les vainqueurs s’entendent sur le sort de l’Allemagne qui est dénazifiée, occupée et divisée.
Les pays d’Europe sont aussi largement présents parmi les pays fondateurs de l’ONU en juin 1945. Ils sont surtout largement représentés parmi les membres permanents du Conseil de sécurité. La vieille Europe conserve ainsi un poids important malgré son affaiblissement indéniable dans le nouvel ordre mondial qui voit le jour.
D’autre part plusieurs démocraties libérales européennes posent les principes de l’État-providence et adoptent les théories keynésiennes. Ainsi, en France, la Sécurité sociale est créée en 1945 et des secteurs clés de l’économie sont nationalisés. C’est aussi le cas au Royaume-Uni (création de la NHS et nombreuses nationalisations).
Cependant, très vite les espoirs de paix et d’extension des libertés sont menacés par les rivalités idéologiques entre les deux grandes puissances qui étaient jusque-là alliées.
En 1945 en Allemagne par exemple, la cigarette américaine finit par servir parfois de moyens de paiement. Les pays en guerre ont dû s’endetter considérablement pour faire face à leurs dépenses. Bien que vainqueur du conflit le Royaume-Uni soit le pays dont la dette publique est la plus élevée : 3,5 milliards de livres sterling principalement dus aux États-Unis.
Le coût financier de la guerre est aussi très lourd : il a fallu financer l’effort militaire et supporter pour les pays occupés les lourdes ponctions effectuées par le régime nazi. L’inflation est telle que dans plusieurs pays la monnaie n’a presque plus de valeur.
En 1945 en Allemagne par exemple, la cigarette américaine finit par servir parfois de moyens de paiement. Les pays en guerre ont dû s’endetter considérablement pour faire face à leurs dépenses. Bien que vainqueur du conflit le Royaume-Uni soit le pays dont la dette publique est la plus élevée : 3,5 milliards de livres sterling principalement dus aux États-Unis.
Le coût financier de la guerre est aussi très lourd : il a fallu financer l’effort militaire et supporter pour les pays occupés les lourdes ponctions effectuées par le régime nazi. L’inflation est telle que dans plusieurs pays la monnaie n’a presque plus de valeur.
Partie I • Complète
Très vite, s’impose aux puissances victorieuses la nécessité de ne pas laisser ces crimes impunis afin de reconstruire une Europe sur des bases saines.
La guerre d’anéantissement a provoqué un traumatisme moral indicible aux Européens. La Première Guerre Mondiale avait déjà démontré que la science et la technique peuvent être mises au service de la tuerie de masse, mais avec la Seconde Guerre mondiale on atteint les sommets de l’horreur par une entreprise de destruction systématique de l’homme, dont les camps d’extermination mis en place par l’Allemagne nazie sont le summum. L’opinion publique découvre au printemps 1945 l’horreur de ces camps. Le retour des survivants qui se fait alors que les pays fêtent la fin du conflit, marque profondément les esprits.
Le nombre de victimes du conflit est très supérieur à celui de la Première Guerre mondiale. Il s’élève à près de 43 millions pour le seul continent européen, et la plus grande majorité sont des civils. L’URSS et l’Europe centrale sont particulièrement touchées, la Pologne ayant par exemple perdu 18 % de sa population et la presque totalité de sa communauté juive.
Ce bilan particulièrement lourd s’explique par la nature de la guerre dans laquelle le front disparaît alors que les civils font l’objet de bombardements stratégiques, sur les villes, et subissent des pillages et des violences physiques, surtout au moment de l’avancée ou du repli des armées. Le génocide commis à l’encontre des juifs et les Tsiganes d’Europe, ainsi que la persécution d’autres groupes comme les handicapés mentaux ou les homosexuels est un élément inédit de cette guerre marquée par la monstruosité de l’idéologie nazie.
Les destructions matérielles sont elles aussi inégalées. De nombreuses exploitations agricoles sont détruites ou endommagées : il faut des années pour reconstituer les cheptels décimés. Les installations urbaines, portuaires et les axes de communication ont été la proie de nombreux bombardements.
Ainsi, en Allemagne 70 % des immeubles de la Ruhr ont été rasés. 45 villes allemandes ont été détruites à plus de 50 %. Le potentiel industriel a été gravement touché : la production industrielle a diminué de 50 % en Europe avec des situations extrêmes en Pologne où les trois quarts du potentiel industriel sont détruits.
Le coût financier de la guerre est aussi très lourd : il a fallu financer l’effort militaire et supporter pour les pays occupés les lourdes ponctions effectuées par le régime nazi. L’inflation est telle que dans plusieurs pays la monnaie n’a presque plus de valeur.
En 1945 en Allemagne par exemple, la cigarette américaine finit par servir parfois de moyens de paiement. Les pays en guerre ont dû s’endetter considérablement pour faire face à leurs dépenses. Bien que vainqueur du conflit le Royaume-Uni soit le pays dont la dette publique est la plus élevée : 3,5 milliards de livres sterling principalement dus aux États-Unis.
La guerre d’anéantissement a provoqué un traumatisme moral indicible aux Européens. La Première Guerre Mondiale avait déjà démontré que la science et la technique peuvent être mises au service de la tuerie de masse, mais avec la Seconde Guerre mondiale on atteint les sommets de l’horreur par une entreprise de destruction systématique de l’homme, dont les camps d’extermination mis en place par l’Allemagne nazie sont le summum. L’opinion publique découvre au printemps 1945 l’horreur de ces camps. Le retour des survivants qui se fait alors que les pays fêtent la fin du conflit, marque profondément les esprits.
Très vite, s’impose aux puissances victorieuses la nécessité de ne pas laisser ces crimes impunis afin de reconstruire une Europe sur des bases saines.
Les pays d’Europe sont aussi largement présents parmi les pays fondateurs de l’ONU en juin 1945. Ils sont surtout largement représentés parmi les membres permanents du Conseil de sécurité. La vieille Europe conserve ainsi un poids important malgré son affaiblissement indéniable dans le nouvel ordre mondial qui voit le jour.
D’autre part plusieurs démocraties libérales européennes posent les principes de l’État-providence et adoptent les théories keynésiennes. Ainsi, en France, la Sécurité sociale est créée en 1945 et des secteurs clés de l’économie sont nationalisés. C’est aussi le cas au Royaume-Uni (création de la NHS et nombreuses nationalisations).
Partie II • Complète
Au lendemain de la guerre, l’Europe a l’espoir de rebâtir un nouvel ordre mondial fondé sur la démocratie, la justice et la paix.
Il faut pour cela juger l’Allemagne nazie. Du 22 novembre 1945 au 1er octobre 1946, 21 hauts responsables nazis et 6 organisations du IIIe Reich sont traduits en justice à Nuremberg. Ce long procès, entièrement médiatisé, respecte scrupuleusement les droits de la défense et s’appuie sur des milliers de preuves et témoignages comme pièces à conviction.
Ces procès posent les fondements d’un droit pénal international et créent un nouveau chef d’inculpation, le « crime contre l’humanité ». À la conférence de Potsdam, les vainqueurs s’entendent sur le sort de l’Allemagne qui est dénazifiée, occupée et divisée.
Les pays d’Europe sont aussi largement présents parmi les pays fondateurs de l’ONU en juin 1945. Ils sont surtout largement représentés parmi les membres permanents du Conseil de sécurité. La vieille Europe conserve ainsi un poids important malgré son affaiblissement indéniable dans le nouvel ordre mondial qui voit le jour.
D’autre part plusieurs démocraties libérales européennes posent les principes de l’État-providence et adoptent les théories keynésiennes. Ainsi, en France, la Sécurité sociale est créée en 1945 et des secteurs clés de l’économie sont nationalisés. C’est aussi le cas au Royaume-Uni (création de la NHS et nombreuses nationalisations).
Cependant, très vite les espoirs de paix et d’extension des libertés sont menacés par les rivalités idéologiques entre les deux grandes puissances qui étaient jusque-là alliées.
Cependant, très vite les espoirs de paix et d’extension des libertés sont menacés par les rivalités idéologiques entre les deux grandes puissances qui étaient jusque-là alliées.
En URSS, la guerre civile, les famines organisées, les conditions de travail au Goulag et la Grande Terreur (1937-1938) provoquent des millions de morts. En Allemagne, malgré la brutalité du régime, le bilan humain est moindre avant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, un événement comme la Nuit de Cristal fait moins de morts que la Grande Terreur car Hitler cherche alors à provoquer l’émigration des juifs et non encore à anéantir ce groupe social.
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En URSS, la guerre civile, les famines organisées, les conditions de travail au Goulag et la Grande Terreur (1937-1938) provoquent des millions de morts. En Allemagne, malgré la brutalité du régime, le bilan humain est moindre avant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, un événement comme la Nuit de Cristal fait moins de morts que la Grande Terreur car Hitler cherche alors à provoquer l’émigration des juifs et non encore à anéantir ce groupe social.
L’URSS et l’Allemagne nazie sont deux États totalitaires dans lesquels la société est mise au pas. La population est fortement encadrée et l’État réprime violemment tout individu jugé nuisible, ce qui n’empêche pas toute opposition au régime.
Dans les deux pays, les régimes se disent révolutionnaires : ils souhaitent faire table rase du passé et créer une société fondée sur de nouvelles valeurs. Pour ce faire, la population est rigoureusement encadrée à tous les âges de la vie. La jeunesse est au centre des politiques totalitaires, car les enfants sont plus influençables que les adultes. L’adhésion à une organisation de jeunesse, où l’on apprend l’idéologie officielle et où l’on reçoit un entraînement sportif et militaire, devient obligatoire.
Les adultes sont aussi concernés par cet encadrement, car les totalitarismes recherchent l’adhésion de toute la population. Des ministères de la propagande sont créés et tous les médias (presse, radio, cinéma, édition, arts) sont mis au service du régime.
Cependant, le degré d’adhésion des populations à ces régimes est variable. En URSS, Staline est particulièrement détesté dans les campagnes, où les paysans s’opposent à la collectivisation des terres. L’opposition prend également une dimension nationaliste chez les populations musulmanes et turcophones d’Asie centrale.
À l’inverse, en Allemagne, Hitler fait l’objet d’un soutien massif, même si certaines voix, comme celle des chrétiens bavarois, s’élèvent contre sa politique raciste. Face à toute résistance, quelle que soit sa nature ou son intensité, les deux régimes font preuve d’une grande violence.
Staline et Hitler gouvernent tous deux par la force. Dans les deux pays, la population est soumise à une étroite surveillance – du NKVD ou de la Gestapo – et toute opposition politique est violemment réprimée. Par ailleurs, en Allemagne et en URSS, des catégories de la population sont victimes d’un processus d’épuration sociale : les peuples ou les individus jugés faibles et dégénérés ainsi que les juifs d’un côté, les « ennemis de classe » de l’autre.
En URSS, la guerre civile, les famines organisées, les conditions de travail au Goulag et la Grande Terreur (1937-1938) provoquent des millions de morts. En Allemagne, malgré la brutalité du régime, le bilan humain est moindre avant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, un événement comme la Nuit de Cristal fait moins de morts que la Grande Terreur car Hitler cherche alors à provoquer l’émigration des juifs et non encore à anéantir ce groupe social.
Pour résumer, l’URSS et l’Allemagne nazie apparaissent comme deux régimes totalitaires pendant l’entre-deux-guerres. Leurs politiques ne présentent pas seulement des points communs sur le plan intérieur mais à l’égard de l’ordre européen.
Staline et Hitler gouvernent tous deux par la force. Dans les deux pays, la population est soumise à une étroite surveillance – du NKVD ou de la Gestapo – et toute opposition politique est violemment réprimée. Par ailleurs, en Allemagne et en URSS, des catégories de la population sont victimes d’un processus d’épuration sociale : les peuples ou les individus jugés faibles et dégénérés ainsi que les juifs d’un côté, les « ennemis de classe » de l’autre.
Pour résumer, l’URSS et l’Allemagne nazie apparaissent comme deux régimes totalitaires pendant l’entre-deux-guerres. Leurs politiques ne présentent pas seulement des points communs sur le plan intérieur mais à l’égard de l’ordre européen.
Pour résumer, l’URSS et l’Allemagne nazie apparaissent comme deux régimes totalitaires pendant l’entre-deux-guerres. Leurs politiques ne présentent pas seulement des points communs sur le plan intérieur mais à l’égard de l’ordre européen.
Staline et Hitler gouvernent tous deux par la force. Dans les deux pays, la population est soumise à une étroite surveillance – du NKVD ou de la Gestapo – et toute opposition politique est violemment réprimée. Par ailleurs, en Allemagne et en URSS, des catégories de la population sont victimes d’un processus d’épuration sociale : les peuples ou les individus jugés faibles et dégénérés ainsi que les juifs d’un côté, les « ennemis de classe » de l’autre.
Dernière conséquence de la fin du conflit, l’Europe se retrouve au cœur des enjeux de rivalité entre les deux puissances victorieuses.
Staline souhaite mettre à profit le prestige de l’Armée Rouge qui a libéré l’Europe de l’Est pour y créer une sphère d’influence. Il impose des gouvernements communistes par des pressions, des élections truquées, voire la force. C’est le cas lors du coup de Prague de février 1948. Ceci va à l’encontre des accords de Yalta qui prévoyaient des élections libres. Dès 1945, Churchill utilise l’expression de « rideau de fer » pour désigner la coupure que provoque en Europe la mainmise soviétique sur les pays de l’Est.
L’Europe devient alors le premier terrain d’affrontement entre les deux Grands. Pour mettre en œuvre l’endiguement que le président américain H. Truman a théorisé en mars 1947, les États-Unis lancent un plan financier d’aide à la reconstruction européenne, le plan Marshall.
Il s’agit avant tout d’aider à la reconstruction économique de l’Europe ruinée par la guerre afin d’éviter la progression du communisme. Seuls 16 pays d’Europe occidentale l’acceptent. L’URSS la refuse catégoriquement en la dénonçant comme une volonté d’impérialisme américain et oblige les pays de sa sphère d’influence à la refuser, alors même que certains, comme la Tchécoslovaquie, avaient manifesté le souhait d’en bénéficier.
Cette rupture irréversible de l’Europe en deux et le refus de chaque camp de céder face à la pression de l’autre se matérialisent avec la crise de Berlin de 1948-1949. Staline, qui revendique la totalité de la ville de Berlin située au cœur de la zone soviétique organise un blocus qui dure onze mois.
La crise accélère la séparation de l’Europe en deux États, la RDA et la RFA, ce qui confirme la scission de l’Europe.
L’Europe devient alors le premier terrain d’affrontement entre les deux Grands. Pour mettre en œuvre l’endiguement que le président américain H. Truman a théorisé en mars 1947, les États-Unis lancent un plan financier d’aide à la reconstruction européenne, le plan Marshall.
La crise accélère la séparation de l’Europe en deux États, la RDA et la RFA, ce qui confirme la scission de l’Europe.
Partie III • Complète
Il s’agit avant tout d’aider à la reconstruction économique de l’Europe ruinée par la guerre afin d’éviter la progression du communisme. Seuls 16 pays d’Europe occidentale l’acceptent. L’URSS la refuse catégoriquement en la dénonçant comme une volonté d’impérialisme américain et oblige les pays de sa sphère d’influence à la refuser, alors même que certains, comme la Tchécoslovaquie, avaient manifesté le souhait d’en bénéficier.
Cette rupture irréversible de l’Europe en deux et le refus de chaque camp de céder face à la pression de l’autre se matérialisent avec la crise de Berlin de 1948-1949. Staline, qui revendique la totalité de la ville de Berlin située au cœur de la zone soviétique organise un blocus qui dure onze mois.
En à peine quelques mois, dans un contexte de reconstruction difficile, l’Europe libérée de l’oppression nazie se trouve divisée en deux sphères d’influence.
Les pays d’Europe libérés par l’Armée rouge deviennent des démocraties populaires communistes alors que les pays d’Europe de l’Ouest libérés par les Anglo-saxons bénéficient du plan Marshall et voient triompher le capitalisme.